Ici quand je sors de l'appart, dans les rues, je sens bien le décalage... Les rues polluées etc. Le truc, c'est que je suis pas ici en "touriste" - du genre oh, les gens vivent dans les rues, les pauvres - et qui deux semaines plus tard retrouve son petit chez lui, son train-train quotidien, et se remémore ses vacances... Le truc c'est qu'ici, j'y vis, j'y travaille... que lorsque je rentre à l'appartement, je sais bien que je suis un privilégié. Le truc, c'est que pour être totalement adapté, faudrait que je sois habitué à la misère qui m'entoure... Habitué, ou mieux, insensible... Le truc, c'est qu'ici, je n'aurai pas une vie "comme tout le monde" - ou plutot, comme les Camerounais. D'ailleurs, j'en veux pas non plus, de leur vie, de leurs galères, etc. Ok, tous ne galèrent pas, mais quand même. Y'en a beaucoup... Bref tout ça pour dire que ces petits "cas de conscience" ne laissent pas tranquille...
Le retour fin février - si tout va bien - va être marrant.
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