dimanche, janvier 20

Bilans et questionnements...

Pourquoi ?
Pourquoi cette envie de voyager à nouveau ?
Pourquoi repartir "maintenant" ?
Pourquoi repartir à 26 ans ? N'est-ce pas trop vieux ? Ne devrais-je pas plutot penser à m'installer, à me trouver un "vrai job" qui me plait ? Me créer une vie ?
Et me voilà reparti dans ces interminables parties de "torture mentale" qui ne datent pas d'hier, et dont le thème principal serait "Mais qu'ai-je donc envie de faire ?? Que faire de ma vie ???"

En décembre 2004, je rêvais tout haut :
"De fait, ce forum a ranimé en moi mes vielles utopies [...] : avoir "baigné" parmi des italiens, des allemands, des espagnols, avoir parlé une autre langue que le français, m'a ravivé l'envie de travailler au sein d'un milieu multi-culturel, et avoir pour langue de travail une autre langue que le français.
De plus, les compagnies abordées (en particulier, les compagnies "étrangères") intéressées par mon profil "informatique et gestion" ne me proposait pas de faire du développement pur et dur pour commencer.
Alors, moi qui commençais à renoncer à chercher un travail qui m'intéresse (et en particulier, des V.I.E - solution pourtant la plus "simple" pour évoluer rapidement à l'étranger tout "en ne faisant pas du code" - parce que je me vois mal chercher à nouveau un travail dans X mois), j'ai repris mes rêves..."

Peu après, en janvier 2005, alors que je venais de débarquer au Cameroun, n'ayant pas encore trouvé "ma place" dans cette vie là, je me contredisais en écrivant "Je suis en train de me dire que finalement, c’est une petite vie bien tranquille en France qu’il me faudrait, avec un petit job, métro boulot dodo, foot avec les copains le dimanche, musique… Et moi, je me force à ne surtout pas avoir une vie routinière… En même temps, une petite vie tranquille me fait peur… alors…"

Et l'année dernière, à la même époque - vive le mois de janvier pour la poursuite des bilan - je concluais un "mini bilan post-retour en france", où j'avais passé en revue, travail, vie privée, etc. sur les phrases suivantes "Bref, tout ça pour dire qu'un semblant de vie semble s'organiser...
Mais ce semblant de vie et d'activités en tous genres n'est là que pour ignorer temporairement une question qui revient sans cesse, and now, what next ?"

Alors ??? Alors quoi ??? Toujours en train de chercher des atermoiements pour ne pas répondre à ces questions sous-jacentes ? Ce n'est pas faux (je tiens à préciser que je comprends bien le sens de tous les mots de la phrase précédente). De fait, qu'ai-je fait pour vraiment tenter pour y répondre ? Je refuse de me prendre un appartement, pour tout plein de raisons (telles que "je n'ai pas envie de jeter un loyer par la fenetre tous les mois, et je n'ai pas envie d'acheter un appart, prendre un crédit sur 1000 ans, etc.") dont la meilleure serait certainement "prendre un appartement équivaudrait à renoncer à mes projets de voyage à l'étranger" mais en même temps, je ne fais rien pour réaliser ces projets... Aucun préparatif pour le moment "de toutes façons, rien ne se passe jamais comme prévu, alors...", pas de tri, de rangement dans les affaires qui pourraient quand même faire envisager qu'un GROS changement puisse arriver bientot... Non, le bilan n'est pas totalement si noir, j'essaie de mettre de l'ordre dans mes finances, en retrouvant un "équilibre financier" (ambition de rembourser des prêts par anticipation- avec des économies durement épargnées...) mais cette action est une illusion servant de cache-misère, essayant de me donner "bonne conscience", histoire de se dire "je peux partir, j'suis 'fincancièrement clean'..."
Ici, on dit que la seule façon d'éviter de faire traîner les choses est de commencer le projet. Que pour faire le projet on doit être motivé. Qu'il faut se poser les questions suivantes: Pourquoi je le fais? Et si je ne le fais pas, qu'est-ce qui se passera? Si je le fais plus tard, qu'est-ce qui se passerait? Que si on répond à ces questions honnêtement, on trouvera important de commencer le projet maintenant.
Oui, sauf qu'à ces questions, si l'on parle du projet de partir voyager, je n'ai aucune idée des réponses que je peux y apporter... et la meilleure façon de commencer le "projet", c'est d'être sur place. donc...

Alors, oui toutes ces contradictions me reflètent, me décrivent, "sont" moi... Et il semble qu'il faille que je choisisse d'en essayer une, afin d'oublier les autres temporairement, et surtout, de me fixer un objectif qui me permettra de moins me focaliser sur un quotidien trop fade à mon gout... Mais en même temps, il serait bete de fermer la porte à toute opportunité...

Alors...
Alors, j'en reviens perpétuellement au même point, toujours avec mes questions...
Changer de job ? Pour faire quoi ? Qu'est-ce qui me ferait être "heureux" de me lever le matin ?
A quoi bon changer de job, si c'est pour repartir dans X mois ? Et pourquoi repartir ? Pourquoi voyager à nouveau ?

Finalement, la réponse la plus simple à toutes ces questions ne serait elle pas la suivante :
"arrête de te poser des questions, et repars, parce que tu ne t'es pas encore trouvé..."

lundi, janvier 14

Cinéma

Into the wild.
Y'a pas vraiment de mot pour décrire, et qualifier ce film.
On pourra parler des magnifiques images, des grandioses paysages filmés et montrés durant ce film... Mais ce serait passer à coté de pas mal de choses. Bien que ça contribue à faire résonner ce film en moi comme une incitation au voyage, à repartir.
On pourra voir dans ce film une critique de la société de consommation, parler de tel ou tel autre aspect, mais ce que j'ai envie de retenir le plus, de ce film, c'est le destin que se forge "alexander supertramp", par son jusqu'au-boutisme dans son intransigeance, sa volonté de non compromission, bref, sa quete de l'absolu.
A voir, et livre à lire...

Intéressant, aussi, les commentaires laissés sur le site du film...

mercredi, janvier 2

Bonne année

Happy New Year
Ein Gutes Neues Jahr
Bonne année
Felice Anno Nuovo
Feliz Año Nuevo (Bon Any Nou)
Feliz Ano Novo
Gelukkig Nieuwjaar
Gott Nytt år
Godt Nytt år
Godt Nytår
Onnellista Uutta Vuotta
Szczęśliwego Nowego Roku