mardi, janvier 25

Premier Jour

Aujourd’hui, 6h30, le réveil sonne… Argh, c’est dur, je n’arrive à m’extirper du lit que vers 7h00. Habitude perdue… Je prends une douche rapide, un petit déjeuner rapide, et hop, me voila dans la 406 du DF de l’Entreprise. Environ 8h, arrivée à l’Entreprise. Elle n’est pas très loin de l’hôtel, je pourrai donc y aller à pied par la suite. Commence une présentation rapide des collaborateurs et je commence un petit tour des services, mais je ne visite que ceux de la RH et de la DSI. « Inutile d’essayer de retenir tous les noms maintenant, on se ressemble tous » me dit avec humour un collaborateur. Aucune formalité n’est faite pour le moment, mais je ne m’en inquiète pas plus.
Arrive vers 8h30 mon prédécesseur. Je ressens une différence flagrante entre nous : lui est dans ses préparatifs de départ, revenant de 2 semaines de vacances, et visiblement triste de partir, et moi ne semblant pas à l’aise dans ce nouveau milieu. J’essaie de me rassurer en me disant que dans un peu plus de 18 mois (si je ne prolonge pas, mais pour l’instant… loin de moi cette idée) c’est moi qui serait triste de partir… Je n’ai pas encore de poste de travail, et donc pas de mail. « Si besoin est, tu peux utiliser ce poste pour aller sur Internet » Je décline la proposition – me connecter dès le premier jour ne serait pas raisonnable, surtout dans « mon état »… Mon activité consiste donc en lectures de documentation.
Le midi, les 2 V.I.E – donc mon prédécesseur et celui de la DSI – m’invitent à partager leur repas. Je découvre donc mon futur grand studio – ainsi que ma future ménagère, que les 2 V.I actuels se « partagent », et qu’ils appellent « Mama » (nom qu’on donne à une personne plus agée, et qui nous appelle en réponse, « Mon Fils »). « Ici on prend la pause entre midi et 14h…Et généralement, on fait une sieste après manger jusqu’à 14H » m’explique mon prédécesseur. J’ai du mal à m’imaginer vivre ici les 18 prochains mois. Et pourtant… « On s’habitue au bout de trois quatre semaines » me répond mon prédécesseur, alors qu’on repart au travail.
L’après midi, j’ai du mal à me concentrer sur les documents que je dois lire. Je commence à me questionner… Je suis en train de me dire que finalement, c’est une petite vie bien tranquille en France qu’il me faudrait, avec un petit job, métro boulot dodo, foot avec les copains le dimanche, musique… Et moi, je me force à ne surtout pas avoir une vie routinière… En même temps, une petite vie tranquille me fait peur… alors…
J’essaie de penser aux affaires que je vais ramener après mon retour en France pour la réunion d’information V.I.E prévue début mars : j’emporte mon pc, ou non ? Et la Game Cube ?
J’ai vraiment un peu de mal, et cette certaine inactivité commence à me peser…
L’après midi se passe, et je quitte à 18h00 pour rentrer avant la nuit et les moustiques…

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