Levé vers 11h00, rasage et douche, et pantalon chemise à manche courte, pour aller au déjeuner de ce midi... Comme on nous a demandé de bien nous habiller, on s'exécute. On passe chez le futur V.I., chez qui on rencontre la femme du consul. Puis direction le centre équestre. ET là... Bon, d'abord, on s'aperçoit qu'on autait pu s'habiller un peu plus décontracté, en fait, même si les personnes présentes sont visiblement ... comment dire pour ne pas être péjoratif ? très aisées... Ensuite, il y avait personne de notre "génération" (20/30 ans)... Donc, soit des gamins ou lycéens, soit des adultes la quarantaine (voire cinquantaine) bien passée... Et forcément, des nouvelles têtes - ramenées en plus par la femme du consul - ne passe pas inaperçu... Notre "tuteur du jour" nous présente immédiatement à plusieurs personnes du club équestre, en tant que "futurs cavaliers" (alors qu'on venait juste manger...) - ce qui tomberait bien, surtout vu que le club équestre a perdu ses derniers temps de nombreux adhérents... Ensuite, on fait un petit tour des écuries, guidés par "Pierre Louis" (fils de la présidente)... On constate de suite que les chevaux sont bien mieux "entretenus" que les chevaux "cagneux" des paysans à Muanenguba...
Ensuite vient le repas... Nous sommes assez observés, surtout par les "lycéens", et nous tenons la conversation avec Madame le consul, qui parmi les nombreuses questions qu'elle nous posent - et dont elle n'écoute pas la majorité des réponses - posent pas mal de questions indiscrète - rémunération, etc. J'avais l'impression de passer "un interrogatoire" pour savoir si elle allait permettre au nouvel arrivant de continuer à sortir avec nous ou pas... "et vous etes sortis où hier soir ??? au Maxim's ? c'est une boite camerounaise ? Mais faut aller à la Réserve ou à l'Orange Métallique, y'a plus de blancs là bas..." (en effet, c'est là où tous les lycéens vont...)
Bref, tout ça pour dire que les personnes vues ici, si moi je me considérai déjà comme bien dans ma bulle, avec mes potes V.I. ou expats, sont eux carrément plus dans leur monde, déconnectés de la réalité.. Pas tous certes, comme par exemple l'ancien boss d'un V.I. qui a rompu son contrat plus tot pour cause d'offre de CDI au siège en France, mais la majorité d'entre eux n'a qu'une vue très limitée du Cameroun...
Ensuite vient le repas... Nous sommes assez observés, surtout par les "lycéens", et nous tenons la conversation avec Madame le consul, qui parmi les nombreuses questions qu'elle nous posent - et dont elle n'écoute pas la majorité des réponses - posent pas mal de questions indiscrète - rémunération, etc. J'avais l'impression de passer "un interrogatoire" pour savoir si elle allait permettre au nouvel arrivant de continuer à sortir avec nous ou pas... "et vous etes sortis où hier soir ??? au Maxim's ? c'est une boite camerounaise ? Mais faut aller à la Réserve ou à l'Orange Métallique, y'a plus de blancs là bas..." (en effet, c'est là où tous les lycéens vont...)
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