mardi, février 19

et ça continue, encore et encore...

Où quand le questionnement qui m'habite continue jusque dans mes échanges mails avec mes amis....

Extraits choisis :
Du projet de partir à l'étranger :
Quant à mon projet de départ à l'étranger... Je le prépare... comme je peux !!! En effet, tu pointes du doigt un paradoxe : je me suis remis à chercher un taf, alors que j'ai envie de partir à l'étranger... Je pourrai répondre qu'il ne faut jamais négliger aucune piste, que si le job de mes reves venait à m'être proposé, j'aurai été bête de ne pas l'avoir vu, etc. et que tant que l'on ne me propose pas le job de mes reves, ça ne remet pas en cause mon projet à l'étranger....
En fait, sans vouloir passer pour un looser, ou autre, j'avoue ne pas trop savoir où j'en suis actuellement, et donc, me poser de nombreuses questions, sans en avoir les réponses, et ne pas arriver à prendre des décisions nettes et claires.
Je veux partir, mais je ne sais quand je partirai... j'ai pas envie de démissionner et de ne rien faire pendant 3 mois en attendant un départ... tu vas me dire "ben démissionnes, et pars direct ensuite". Oui, c'est une possibilité. Mais il y a un élément clé : les thunes. J'ai besoin de thunes, pour payer des billets d'avion, et surtout, assez pour payer mes impots 2008 et 2009...

J'avoue, j'ai une certaine "sécurité", je peux me permettre de prendre le temps de réfléchir, j'ai que 26, je suis chez mes parents, j'ai pas de loyer, etc. donc,je suis pas pressé par retrouver un job pour payer ce loyer en cas de dem, etc.
Mais il y a des questions auxquelles il faudrait bien que je finisse par répondre (du style : que veux-je faire de ma vie maintenant ? quelles sont les priorités que j'ai envie d'avoir ? ai-je envie de mettre en avant ma vie pro, ou mavie perso ? actuellement, c'est ni l'une, ni l'autre ce qui fait que les 2 sont médiocres... etc. etc.) mais je n'y arrive pas...
Bref, il faudrait que je "prenne le temps de me poser", de réfléchir, avant de me jeter tete baisse dans des actions toutes aussi antithétiques les unes que les autres (ex : préparer le voyage et rechercher un job...) mais j'ai pas le temps, je fais rien pour le prendre, parce que très certainement, me pauser, et me poser ces questions, ça me fait très certainement flipper, et aussi, ça pourrait me faire limite déprimer un peu (tu sais, quand on fait des bilans, etc...)


Alors pour tes projets, ca fait quand meme tres longtemps que tu as envie de partir a l'étranger. TU ne penses pas que ton indécision sur ce sujet (indécision récurente) vient aussi du fait que tu n'as pas de projets concret sur un départ a l'étranger? Peut etre que tu aurais définitivement trouvé un pays et un travail qui te motiveraient, tu serais moins indécis? tu aurais un vrai projet, et que tant que ca reste vague et mal défini ben c'est moins motivant?
:-) quelles bonnes questions... oui, ça fait "longtemps" que je parle de repartir à l'étranger... Depuis que je suis rentré du Cameroun, en fait... Mais après, je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai envie de repartir... Parce que je ne trouve pas mon compte en France ? En même temps, comme j'ai déjà du te le faire comprendre, c'est vrai que je ne fais pas grand chose pour le trouver, certainement parce que d'après moi, même si j'essayais, je ne l'y trouverai pas... Je sais très bien ce qu'on peut penser : je suis un "tanguy", qui vit chez ses parents, etc. et forcément, ce mode de vie implique "des sacrifices" (ex: comme je n'habite pas chez moi, je n'invite jamais personne...) etc. et je devrai me prendre un appart, pour "vivre pleinement ma vie" tout simplement... Mais si c'était si simple... S'il suffisait que je me prenne un appart, pour d'un coup tout aille mieux... malheureusement, je sais que ce ne serait pas suffisant, que ce faisant, ça ne résoudrait rien, ma vie serait identique à mon actuelle, voire limite pire, car avec les charges que ça induirait, je sortirai encore moins (ouais, ce serait dur de faire moins qu'actuellement, mais bon...), et "pire", quand je rentrerai le soir chez moi du taf, je serai "seul dans un appart..." bref, je sais pas si tu vois où je veux en venir...

Pour en revenir par contre à tes questions... Il est vrai que pour Erasmus, ou le VIE au cameroun, j'avais un objectif, un projet concret, et que ça m'a aidé pour les réaliser... Et que là, le fait de ne pas avoir de projet concret sur un départ à l'étranger, évidemment, ça peut jouer sur mon indécision... le truc, c'est que j'ai plus de possibilité de vivre des projets aussi ... "sécurisés et sécurisant" qu'un Erasmus, ou un VIE... Pour trouver un job à l'étranger, dans 95% dans cas, faut être déjà sur place... C'est clair que parler d'un "départ à l'arrache" - surtout après mon expérience de stage raté en allemagne, où là, pour le coup, j'ai vraiment galéré - ça me "refroidit" un peu... c'est super moins "sexy" que de se dire, "je vais dans tel pays, faire ça et ça...", c'est sûr, mais bon... Bref...

Du travail:
Alors oui ca fera un an que je suis chez xxx fin avril (donc ca approche) mais la on me bloque sur une mission ou je m'ennuie. DOnc on verra mon augmentation et apres je verrai ce que je fais. Parce que avoir un boulot motivant c'est cool mais quand il ne l'est pas, le fait d'etre bien augmentée ca compte un peu quand meme, il faut essayer de voir des choses positives, et disons que la mon commercial ne gere pas tellement. je lui ai fait confiance et je suis en train de me demander si j'ai eu raison. donc pour le moment je ne fais rien, mais il ne serait pas impossible que je regarde ce qu'il se passe ailleur dans pas longtemps. disons apres le mois de mai!

Ceci est ressemble fort à un discours qui m'est familier... "Donne pas ta dem' avant d'avoir eu ton augment' et ta prime" était le discours qui m'a fait tenir de fin octobre, jusqu'à fin janvier, on va dire... Le problème, c'est que ni la prime, ni l'augment' n'étaient à la hauteur de mes attentes... Et comme, à ton instar, je suis sur une mission où je ne m'éclate pas autant que je le souhaiterai, on va dire... Bref, ta situation et ta manière de pensées ne me sont pas si éloignées que ça...


Ce que j'aimerai faire non je ne sais pas trop! ce que j'aimerai c'est etre contente de me lever de matin. Si on enleve le fait que moi aussi je manque énormément de temps pour faire les 400000000000000 de trucs que j'ai envie de faire (dont la photo) j'aimerai etre bien la ou je bosse. Malheureusement je pense pas que ca soit possible dans les milieux où on évolue: la banque en l'occurence... Pour moi la vie "sociale" au travail est certainement aussi importante que le boulot en lui meme. Passer sa journée à bosser mais dans la bonne humeur et rigolant je trouve ca essentiel et ca n'est pas vraiment la mentalité de la majorité des "banquiers" (banquiers au sens large). Il y a trop de codes pour moi, trop de contraintes que je ne comprends pas, trop d'aprioris sur des conneries a mon sens, trop de truc auxquels je n'arrive pas a me soumettre. et ca me soule!

1°) je t'envie : tu as 400000000000000 de trucs que [tu as] envie de faire !!!! Je dirai que moi, l'envie, c'est la première ressource (couplée avec la volontée, et la motivation, ok... mais tout ça va de paire, donc...) qui me fait défaut... Enfin, bref... je ne m'étendrai pas là dessus
2°) je te comprends : c'est clair qu'en plus d'avoir un job "un tant soit peu intéressant", on est exigeant dans le sens où on aimerait aussi avoir une bonne ambiance au taf. j'avoue moi, que si l'apprenti miagiste de mon client n'existait pas, mon taf serait grave plus chiant. Je le vois bien quand il est en session de cours, le taf, c'est moins "fun"... quand il est là, il met une relative bonne ambiance, il fait jamais la gueule - même quand je lui file "des tâches ingrates" à faire - etc. bref, tout ça pour dire que si je "supporte" ma mission, c'est qu'il y a quand même une relative bonne ambiance au taf - avec l'apprenti et un collègue, on projette même une semaine de vacances au ski en mars !!! - dans l'équipe où je bosse, et avec les autres consultants de ma société qui sont staffés sur le compte...
Donc oui, la "vie sociale au travail", c'est important, je partage cet avis : on passe quand même huit heures par jour au travail, ça représente 1/3 de notre journée, voire limite même la moitié de notre temps "éveillé", donc, franchement, si tu te fais chier pendant la moitié de ta journée, c'est pas la peine...
A la réflexion, pour ma part, je dirai que j'ai vraiment du bol d'être chez mon client actuel parce que l'ambiance y est vraiment bien, je m'entends bien avec mes collègues, etc. mais après, ce que j'y fais m'intéresse moins, trop "technique" à mon gout, bref...


Pour le boulot je crois qu'on fait partie d'une génération a la con. Ce que je veux dire c'est que franchement on est pas à plaindre. On gagne bien notre vie, on a des taf franchement ca va, mais on est pas content. Je sais pas toi mais moi j'ai l'impression que les générations au dessus ne se plaignent pas, ou ne se plaignaient pas de leur boulot et y trouvaient soit un satisfaction soit y étaient résignés sans que ca les fasse souffrir comme ca peut nous faire "souffrir"... souffrir est evidemment fort, mais je pense que tu saisis ce que je veux dire.

Bien entendu que je sais ce que tu veux dire ! Bon, et là, je me permets de faire de la psychologie de comptoir - oui, mais bon, c'est ta faute, c'est toi qui a amené le sujet !!! - je dirai que... Je dirai que si la génération du dessus ne se plaignaient pas ou étaient résignés, c'est d'après moi, parce qu'elles ont été élevées dans un contexte belliqueux (période 2nde guerre mondiale, période post 2nde guerre, conflits internationaux - vietnam, algérie, etc.) qui me donne l'impression qu'ils se sont satisfaits "de rien" parce qu'ils avaient bien conscience que ça pourrait être pire, et que grosso modo, ils "remerciaient Dieu" d'être en vie tous les jours (en exagérant un rien le trait)...
Alors que nous, le climat autour de nous était plus serein, on nous a donné l'impression qu'on pourrait tout faire, tout changer, faire réellement ce qu'il nous plait dans la vie, d'avoir un réel pouvoir sur les choses, et j'ai l'impression qu'on se réveille un peu tous la gueule de bois, en s'apercevant que ben déjà, y'a quand même pas mal de merde autour de nous, que pour la plupart d'entres elles, on peut pas faire grand chose, etc. et que ben, ouais, finalement, se satisfaire de ce qu'on a, ça devrait nous suffire (alors que c'est pas le cas, etc.) Je sais pas si tu vois ce que je veux exprimer, là...


Des "schémas de pensées" et du risque:
Peut etre qu'il faut que tu prennes en effet le temps de réfléchir et en attendant d'etre décidé sur qqc, reste avec ton boulot, et les tunes qui rentrent. on ne sait pas de quoi l'avenir est fait, peut etre que le futur t'apportera de belles surprises. et qu'a ce moment la les choix seront plus faciles! ou en tous cas plus évidents! apres si tu as envie de faire qqc fais le, le risque n'est pas énorme, on est dans un secteur ou y'a du boulot, donc il sera tjs temps facilement de revenir en arriere, tu n'as pas encore de contraintes matérielles comme un appart acheté, ou familliales comme des enfants gérer. donc si t'as envie de faire des choses et de les vivre les risque seraient maitrisés!

:-) Le "problème", c'est que si je reste avec mon boulot, j'suis capable d'y rester longtemps... je suis d'accord avec toi, il faudrait que je prenne le temps de réfléchir, mais rien que ça, ça me fait flipper...
Après, ce qui me chagrine, c'est que je raisonne maintenant en terme de "risque", et surtout que je n'ose pas en prendre, et remettre en question "sécurité et confort"... Or, on sait tous que si on raisonne comme ça, on n'avance plus... Mais il est clair que je devrai profiter de ces moments où je n'ai aucune contrainte pour mieux réfléchir... mais quand je le fais, la seule réponse qu'il me vient, c'est "barre-toi, et t'avisera ensuite..."

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